« Notre soutien inclut toujours un volet sociétal en complément du volet sportif » (Claude Koestner, CIC)

« Notre engagement dans le sport poursuit plusieurs enjeux. Et la dimension sociétale n’est pas la moindre. Le CIC s’est positionné sur des sports en accord avec son ADN : l’esprit d’entreprendre, la résilience, l’esprit d’équipe combiné au panache individuel, ou encore le dépassement de soi, qui sont autant de valeurs que l’on retrouve dans le cyclisme, la voile ou encore la natation. Notre statut de banque entreprise à mission Forme d’entreprise qui se donnent statutairement une finalité d’ordre social ou environnemental en plus du but lucratif. nous impose d’aller plus loin. Nous sommes donc naturellement attentifs au fait de toujours inclure, dans notre soutien, un volet sociétal en complément du volet sportif », déclare Claude Koestner Directeur général délégué @ CIC
, directeur général délégué du Crédit Industriel et Commercial Activité : réseau de banques Création : 1859 Président : Daniel Baal Directeur général : Eric CharpentierDirecteur général délégué : Claude Koestner Clients (2024) : 5,7 millions ( 4,5 millions… (CIC), à News Tank le 09/07/2025.

Pour la troisième année consécutive, le réseau bancaire est le partenaire majeur de Think Sport, événement annuel organisé par News Tank depuis 2017. Think Sport CIC 2025 aura lieu au sein du Musée national de la Marine, dans l’enceinte du Palais de Chaillot situé sur la place du Trocadéro (Paris, XVI^e arrondissement), le mardi 14/10/2025. « Sport de demain : quelles responsabilités pour les entreprises ? », tel est le thème choisi pour la neuvième édition de cette grande journée de réflexion.

« À un moment clé où les partenaires institutionnels font faux bond, il est capital de voir des partenaires privés répondre présent et supporter la dynamique générée par toutes les composantes de la pratique sportive. Le sport est bon pour la santé physique et mentale de ceux qui pratiquent, pour l’économie et pour le développement des territoires. En tant que banque de proximité et banque des entreprises, le CIC a choisi d’investir dans le sport en privilégiant les actions sur les territoires afin de contribuer à une véritable dynamique économique et entrepreneuriale locale », indique Claude Koestner, qui répond aux questions de News Tank.

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« S’engager sur des combats sociétaux forts est une composante essentielle des actions que l’on souhaite soutenir » (C. Koestner, CIC)

Pour quelles raisons le CIC a-t-il décidé d’investir dans le sport ?

Le CIC est une banque ayant adopté le statut d’entreprise à mission Forme d’entreprise qui se donnent statutairement une finalité d’ordre social ou environnemental en plus du but lucratif. et de fait l’entreprise a choisi d’être un acteur essentiel de la transition pour une société plus juste et plus durable. Notre engagement dans le sport s’inscrit dans cette logique. L’impact et les retombées sociales, sociétales et économiques du sport sont des dimensions reconnues qui installent la pratique sportive au-delà de la seule activité de loisir.

Nous privilégions localement des moments qui rassemblent et créent du lien social  »

S’engager et s’investir dans une discipline sont des marqueurs forts pour une marque. Ils dépassent aujourd’hui la seule recherche de visibilité. Nous nous appuyons au niveau national sur l’accompagnement de disciplines précises : le cyclisme, l’esport, la voile et la natation. Et nous privilégions localement des moments qui rassemblent et créent du lien social, mais aussi des vocations et de l’engagement chez les plus jeunes. Le soutien apporté ainsi aux équipes nationales de la Fédération Française Cyclisme et de la Fédération Française de Natation a valeur de symbole et d’exemple en portant haut les couleurs de la France lors des compétitions internationales.

À un moment clé où les partenaires institutionnels font faux bond, il est capital de voir des partenaires privés répondre présent et supporter la dynamique générée par toutes les composantes de la pratique sportive. Le sport est bon pour la santé physique et mentale de ceux qui pratiquent, pour l’économie et pour le développement des territoires. En tant que banque de proximité et banque des entreprises, le CIC a choisi d’investir dans le sport en privilégiant les actions sur les territoires afin de contribuer à une véritable dynamique économique et entrepreneuriale locale.

Comment le sport peut-il permettre aux entreprises de conjuguer rentabilité et poursuite du bien commun ?

Notre engagement dans le sport poursuit plusieurs enjeux. Et la dimension sociétale n’est pas la moindre. Le CIC s’est positionné sur des sports en accord avec son ADN : l’esprit d’entreprendre, la résilience, l’esprit d’équipe combiné au panache individuel, ou encore le dépassement de soi, qui sont autant de valeurs que l’on retrouve dans le cyclisme, la voile ou encore la natation. Notre statut de banque entreprise à mission nous impose d’aller plus loin. Nous sommes donc naturellement attentifs au fait de toujours inclure, dans notre soutien, un volet sociétal en complément du volet sportif.

Nous participons par exemple aux opérations de « Savoir rouler » de la FFC Fédération Française de Cyclisme ou aux opérations « J’apprends à nager » de la FFN Fédération Française de Natation , toujours avec cette volonté de transmettre et d’accompagner les plus jeunes. Lorsque l’on s’engage sur The Transat CIC, c’est aussi pour mettre en avant l’importance de la filière vélique et l’excellence des solutions françaises proposées par des entreprises innovantes.

S’engager sur des combats sociétaux forts est donc une composante essentielle des actions que l’on souhaite soutenir. La présence du CIC sur The Famous Project CIC aux côtés d’Alexia Barrier traduit l’importance que nous donnons à l’égalité hommes/femmes dans la conduite de leurs projets. La place des femmes à égalité de celle des hommes dans notre société est un message que l’on souhaite installer durablement au sein de nos équipes, mais c’est aussi notre vision du rôle d’une banque aux côtés de l’entrepreneuriat féminin.

Alexia Barrier est une sportive. Elle est aussi une cheffe d’entreprise à la tête d’un projet d’envergure. Faire un tour du monde sur un trimaran et s’attaquer au trophée Jules Verne avec un équipage 100 % féminin requiert un pilotage précis du projet, de l’équipe, des partenaires. C’est un projet d’entreprise à part entière. Et ce sont des valeurs sur lesquelles le CIC peut contribuer en sa qualité de partenaire, pour faire la différence sur le long terme.

L’édition 2025 des CIC Esport Days a eu lieu le 22/05/2025. Comment mesurez-vous le succès de votre engagement dans l’esport ?

Notre engagement dans l’esport nous permet d’avoir une communication grand public. L’esport contribue à changer le regard des jeunes actifs vis-à-vis du CIC. Nous avons beaucoup de partenariats dans le sport ou dans la culture, mais l’esport nous positionne de façon unique dans notre secteur d’activité. D’autres établissements financiers essaient de s’en rapprocher à travers du sponsoring d’équipe, mais notre manière d’opérer en promouvant l’entrepreneuriat est sans égale.

L’esport contribue à changer le regard des jeunes actifs vis-à-vis du CIC »

Au-delà de ça, jamais en interne on ne m’a autant parlé d’un partenariat. Des collaborateurs me demandent des places pour la Paris Games Week, veulent organiser des tournois entre eux, etc. Cela se vérifie aussi dans les contacts que je peux avoir avec des clients, jeunes ou moins jeunes. 30 à 40 % des sollicitations directes que je reçois sur LinkedIn concernent l’esport. Nous sommes bien identifiés dans cet écosystème. Et les choses progressent d’année en année puisque nous complétons à chaque fois notre dispositif.

Vous accompagnez ce secteur de l’esport depuis huit ans. Votre engagement est-il voué à se poursuivre encore longtemps ?

L’esport est un secteur dans lequel beaucoup de partenaires entrent et sortent, ce qui n’est pas notre cas. Nous sommes même plutôt dans une phase ascendante. Nous discutons actuellement d’une prolongation avec la LFL La Ligue Française League Of Legends car notre engagement sur trois ans va prendre fin. Avec la Karmine Corp, le partenariat est en cours. Nous organisons par ailleurs notre premier tournoi 100 % féminin cette année pour promouvoir la féminisation de l’esport, qui est un enjeu pour nous en tant qu’entreprise à mission.

Globalement, nous essayons aussi d’emmener l’esport, notamment la Karmine Corp, en régions, car il n’y a pas que Paris. L’équipe a lancé un programme de détection des talents qui doit pouvoir se déployer sur tout le territoire et nous pouvons y participer à travers l’organisation d’événements avec nos six banques régionales.

Les montants engagés sont donc aussi en croissance ?

Ça coûte de plus en plus cher. Mais quand vous êtes là depuis le début, que vous offrez une belle visibilité et que vous signez des contrats de long terme, vous obtenez en échange des tarifs plus intéressants et économiquement cohérents. Les progressions sont de l’ordre de 10 à 20 %.

Par rapport à il y a huit ans, tout le monde au sein du CIC est aujourd’hui convaincu de l’intérêt d’investir dans l’esport. Lorsque nous nous posons la question de prolonger un partenariat, nous ne regardons désormais quasiment plus que la pertinence économique de l’accord en question.

Un mot sur les CIC Esport Makers Awards qui ont donné lieu à la remise de cinq prix ?

Nous mettons en avant des personnalités de l’esport afin de mettre en lumière des réussites et ainsi démocratiser encore un peu plus le secteur, ainsi que des clients que nous accompagnons.

Nous avons un gros dispositif d’innovation avec des chargés d’affaires spécialisés dans les entreprises innovantes. Les entrepreneurs de l’esport viennent donc naturellement vers nous, car ils savent ce que nous faisons déjà pour le secteur. Celui-ci se caractérise par tout un tissu d’entreprises qui font des choses très différentes.

L’esport est vrai réseau économique résilient »

Nous avons accompagné par exemple une société qui proposait une solution esport à intégrer dans tout processus de recrutement d’une entreprise classique. Je pense aussi à deux kinésithérapeutes qui s’installaient et étaient spécialisés dans les pathologies de l’esport, ou un ancien joueur pro qui s’est lancé dans le métier d’agent de joueurs d’esport. Il y a un vrai réseau économique résilient.