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Think Sport : « Réduire la dépendance du football féminin au foot masculin » (P.-H. Douillard, LFFP)

Paris - Actualité n°339541 - Publié le
©  Seb Lascoux
La table ronde « L’ambition du football féminin français », lors de Think Sport 2024 - ©  Seb Lascoux

« Il ne s’agit pas de s’affranchir du football masculin, mais de réduire la dépendance du football féminin au football masculin. On voit qu’actuellement le football masculin a des difficultés financières à cause des droits TV. C’est logique de devoir trouver de nouvelles ressources ailleurs pour que le football féminin puisse exister et gagner en autonomie », déclare Paul-Hervé Douillard Directeur @ Ligue Féminine de Football Professionnel (LFFP)
, directeur de la Ligue Féminine de Football Professionnel Activité : Ligue professionnelle en charge des deux premières divisions féminines du football français, sous l’égide de la FFFCréation : juillet 2024Direction• Président : Jean-Michel… , lors de Think Sport, le 03/10/2024.

« L’ambition du football féminin français », tel est le thème de la table ronde à laquelle il participe aux côtés d’Andreea Koenig Vice-présidente @ Ligue Féminine de Football Professionnel (LFFP) • Founder @ Galvanic Sports
, vice-présidente de la LFFP Ligue féminine de football professionnel. Placée sous l’égide de la FFF, elle a la responsabilité d’organiser les deux premières divisions des championnats de France féminins depuis le 01/07/2024. dans le cadre de la huitième édition de l’événement annuel organisé par News Tank depuis 2017, qui a lieu à l’Hôtel des Invalides (Paris VIIe).

« Nous avons une chance incroyable d’être en partenariat avec Canal+, qui nous accompagne sur cinq ans et qui bénéficie d’une grande expertise. Nous sommes à + 30 % de visibilité depuis le début de la saison 2024-25. Les matches sont également diffusés sur YouTube, ce qui a permis de doubler l’audience », ajoute Andreea Koenig.

« Quitter la structure de la FFF n’est pas un sujet d’actualité » (A. Koenig, LFFP)

Andreea Koenig - ©  Seb Lascoux

• « La création de la Ligue permet de focaliser des ressources financières et humaines pour professionnaliser le foot féminin et le rendre plus attractif, en un seul bloc, qui ne pense qu’au football féminin. Nous posons les bases, qui doivent être très solides. C’est le projet le plus intéressant du football français.

• J’ai vécu 25 ans en Angleterre et aux Etats-Unis, et je suis au courant des aspects positifs et négatifs des ligues à l’étranger. Des choses me semblaient évidentes, comme un nombre limite de joueuses dans l’effectif. Nous gardons un œil partout, avec également la convention collective signée dans le basketball.

• Nous avons une chance incroyable d’être en partenariat avec Canal+, qui nous accompagne sur cinq ans et qui bénéficie d’une grande expertise. Nous sommes à + 30 % de visibilité depuis le début de la saison 2024-25. Les matches sont également diffusés sur YouTube, ce qui a permis de doubler l’audience.

• Au sein de la LFFP, nous travaillons sur un dispositif qui accompagnera les joueuses après leur retraite.

• Concernant la gouvernance, quitter la structure de la FFF n’est pour l’instant pas un sujet d’actualité.

• Pour le RC Lens, club au sein duquel je suis administratrice, c’était la volonté du président d’avoir une équipe féminine, qui est actuellement en Seconde Ligue Deuxième division du Championnat de France féminin de football. . Chaque club a ses propres contraintes quant à sa section féminine. »

Andreea Koenig, vice-présidente de la Ligue Féminine de Football Professionnel

Andreea Koenig


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Parcours

Galvanic Sports
Founder
JP Morgan
Executive director
Goldman Sachs
Executive director

Fiche n° 52409, créée le 24/09/2024 à 17:09 - MàJ le 03/10/2024 à 17:17

« Nous avions l’objectif d’avoir quatre ou cinq centres de formation féminins en 2024-25, il y en a déjà huit » (P.-H. Douillard, LFFP)

Paul-Hervé Douillard - ©  Seb Lascoux

• « Il ne s’agit pas de s’affranchir du football masculin, mais de baisser la dépendance du football féminin au football masculin. On voit qu’actuellement le football masculin a des difficultés financières à cause des droits TV. C’est logique de devoir trouver de nouvelles ressources ailleurs pour que le football féminin puisse exister et gagner en autonomie.

• La nouvelle identité visuelle, c’était pour montrer qu’il y avait une nouvelle dynamique qui s’approchait autour du football féminin et de la création de la Ligue professionnelle. Cette création est accompagnée par beaucoup de dispositifs. Nous avons vraiment voulu améliorer la structuration des clubs en travaillant autour d’une licence club, créer une dynamique autour du statut de la joueuse. La LFFP s’inscrit complètement dans le plan fédéral de développement du football féminin.

• L’enjeu majeur est de de garantir l’équilibre compétitif des championnats parce que la valorisation d’une compétition passe par l’incertitude du championnat. C’est dans ce rôle-là que nous devons dynamiser les clubs pour les structurer.

• La situation des centres de formation est satisfaisante. Quand nous avons créé les centres de formation à la DTN Direction Technique Nationale sous l’impulsion d’Hubert Fournier, on avait l’objectif d’en avoir quatre ou cinq cette saison. Nous en avons déjà huit sous l’impulsion des clubs qui ont globalement joué le jeu malgré les difficultés financières. Ils s’impliquent totalement dans le projet en cours. »

« Un gros travail pour alimenter les médias traditionnels afin qu’il y ait plus de contenu sur l'Arkema Première Ligue Première division du Championnat de France féminin de football  »

• « La création des centres de formation s’est aussi accompagnée de la création de la de la troisième division féminine dans la refonte des championnats. Des centres de formation évoluent aussi dans cette compétition-là.

• Il n’y a aucune obligation aujourd’hui concernant les joueuses formées localement. On a la chance d’être en France, on a une philosophie de formation dans les clubs qui s’impose toute seule. Il faut poser des fondations solides et après on pourra faire évoluer le dispositif.

• Nous avons la chance d’être accompagnés par Canal+ qui a un gros savoir-faire autour du storytelling, autour de la capacité à faire émerger des joueuses, des personnalités. Nous devons pouvoir s’appuyer sur cela. Nous devons développer la visibilité. Ce sera l’un des piliers majeurs de notre dispositif. Nous voulons aussi développer notre base sur les réseaux sociaux.

• Nous sommes en train de déployer l’outil Pixellot dans les stades pour la captation automatique des matches des deux premières divisions. Enfin, nous avons un gros travail à faire dans notre capacité à alimenter les médias traditionnels pour qu’on ait plus de contenu dans les journaux sur l’Arkema Première Ligue.

• La création de la vie professionnelle doit aussi s’intégrer dans un objectif de performance pour l’équipe de France. Les objectifs de structuration doivent aussi passer par là. L’équipe de France est une locomotive du football féminin.

• Nous ne sommes pas signataires de la convention collective en cours de discussion. Nous sommes déçus que cela ne se fasse pas car nous savons que c’est un élément de crédibilité de notre projet. Les syndicats sont encore au travail. Il y a encore des réunions prévues très prochainement.

• La LFFP est une ligue internalisée comme tous les sports collectifs féminins français. C’est une structure unique qui est internalisée dans la fédération. On bénéficie du soutien de la Fédération sur des aspects financiers. Nous avons un budget de plus de 10 millions d’euros qui va augmenter dans les années à venir. C’est un projet qui s’inscrit dans un projet beaucoup plus global. Nous sommes déjà sept personnes à travailler à temps plein sur le sujet. »

Paul-Hervé Douillard, directeur de la LFFP

Paul-Hervé Douillard


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Parcours

Fédération Française de Football (FFF)
Responsable administration DTN
Fédération Française de Football (FFF)
Responsable du service Projet de Performance Fédéral DTN

Fiche n° 52411, créée le 24/09/2024 à 17:24 - MàJ le 03/10/2024 à 17:17


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