Coupe du monde féminine U20 : « Un grand succès populaire et une réelle satisfaction » (E. Le Prévost)
« C’est un résultat très satisfaisant que nous avons partagé avec la FIFA
Fédération Internationale de Football Association
lors d’une première réunion de bilan, ce jeudi matin (23/08/2018) : cette Coupe du monde féminine des moins de 20 ans est un grand succès populaire, la moitié des matches se sont disputés à guichets fermés sur les 30 déjà joués et donc pas seulement les rencontres de l’équipe de France. C’est une réelle satisfaction », affirme Erwan Le Prévost, directeur du Comité d’organisation de la Coupe du monde féminine U20 France 2018, à News Tank, le 24/08/2018.
Les deux derniers matches de la compétition sont programmés au Stade de la Rabine, à Vannes (Morbihan), ce vendredi 24/08/2018 : France - Angleterre, rencontre pour la troisième place (1-1, 2-4 aux tirs au but, coup d’envoi à 16 heures), puis la finale Espagne - Japon (1-3, coup d’envoi à 19 h 30).
« D’un point de vue organisationnel, nous avons d’excellents retours de la part des équipes sur la qualité des terrains d’entraînement, des infrastructures, des pelouses en particulier, mais aussi de la part des membres de la FIFA qui organisent les compétitions de jeunes, avec lesquels nous avons collaboré sur le terrain, après deux ans de travail dans les bureaux et sur des plans. Là aussi, le rendu est plus que satisfaisant. Les gens ont travaillé de concert pour organiser au mieux cette compétition », se réjouit Erwan Le Prévost qui, sitôt ce tournoi mondial terminé, enchaînera avec l’organisation de la Coupe du monde féminine 2019
Organisée en France, du 07/06 au 07/07/2019, dans neuf villes : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris (Parc des Princes), Reims, Rennes et Valenciennes.
(du 07/06 au 07/07/2019).
« J’enlève la casquette Comité d’Organisation Local (COL) pour dire que la fête aurait été parfaite si l’équipe de France avait remporté la finale », ajoute Erwan Le Prévost qui répond aux questions de News Tank.
Erwan Le Prévost
Directeur des Relations Institutionnelles , Internationales et des Compétitions Internationales @ Fédération Française de Football (FFF)
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Directeur des Relations Institutionnelles , Internationales et des Compétitions Internationales
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Directeur des compétitions internationales & team manager des équipes de France
Directeur adjoint marketing & commercial, chef de la mission des compétitions & relations internationales
Directeur des Grands Comptes
Directeur des Grands Comptes
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Fiche n° 28525, créée le 01/02/2018 à 14:43 - MàJ le 24/11/2022 à 20:41
Coupe du monde féminine U20 France 2018 : victoire du Japon en finale
- L’ambiance dans les stades et en dehors a-t-elle été conforme à ce que vous attendiez durant cette Coupe du monde féminine des moins de 20 ans ?
Nous sommes très fiers, compte tenu du positionnement de notre événement, car nous voulions, pour cette Coupe du monde féminine des moins de 20 ans comme l’an prochain pour la Coupe du monde féminine 2019, une ambiance populaire et festive. Nous avons eu un public familial, breton bien sûr, mais aussi composé de touristes. Il y a eu une population européenne, internationale et des supporters des différents pays qualifiés : l’ambiance était bel et bien conviviale et populaire. Nous avons aussi proposé des animations, notamment avec la ville de Vannes et la Ligue de Bretagne de Football : chaque jour de match, sur le port, face au stade, un village d’animation gratuit est ouvert à partir de 10 heures et jusqu’à une heure du coup d’envoi du premier match.
Animation sur le port de Vannes
[COUPE DU MONDE U20F] #U20WWC #LeMomentDeBriller
— Ligue de Bretagne de Football (@LBFoff) 20 août 2018
Le Village Animations installé sur l'esplanade du port de Vannes est ouvert !! Déjà beaucoup de monde ! pic.twitter.com/4l0VBAvhAE
- Selon vous, quel est le ressenti de la FIFA Fédération Internationale de Football Association ?
Les équipes de la FIFA Fédération Internationale de Football Association qui organisent les compétitions de jeunes nous ont dit que c’était l’une des compétitions les mieux organisées et qu’elles étaient vraiment ravies de notre capacité à travailler de concert, car il ne faut pas oublier que notre mission première est de mettre les équipes dans les meilleures conditions pour jouer au football. Les villes hôtes, la Ligue de Bretagne et les quatre Districts bretons nous ont accompagnés pour atteindre le standard « Coupe du monde ». Nous avons vraiment eu le soutien de toutes les parties prenantes.
- Noël Le Graët, président de la Fédération Fédération Française de Football , a aussi tout lieu de se réjouir, mise à part l’élimination de l’équipe de France en demi-finales (0-1 contre l’Espagne) ?
Il a eu l’occasion de dire que cette organisation était un succès. En tant que président, il est venu encourager l’équipe de France lors de chacun de ses matches et il sera encore là lors de la rencontre pour la troisième place (France - Angleterre, le 24/08/2018, à Vannes, coup d’envoi à 16 heures). Il y a eu une petite déception sportive, mais il y a encore une médaille à aller chercher (la France termine quatrième, battue 4 tirs au but à 2 par l’Angleterre, après un score de 1-1 au terme des 90 minutes règlementaires). Nous avons aussi la chance d’être en finale avec l’arbitre française Stéphanie Frappart, qui arbitre Espagne-Japon.
- Quels retours avez-vous eus de la part des quatre villes hôtes, Saint-Malo, Dinan-Léhon, Concarneau et Vannes ?
Toutes se sont exprimées, notamment lors des moments de célébration, quand nous avons fermé les trois sites de Saint-Malo, Dinan-Léhon et Concarneau. Elles sont extrêmement contentes de l’exposition médiatique internationale dont elles ont bénéficié. Elles ont vu de grandes équipes de football féminin. Elles sont aussi très satisfaites de la collaboration avec les organisateurs, la FIFA, pour mettre les terrains dans les meilleures conditions. Nous avons organisé un séminaire sur la thématique des pelouses durant deux jours à Ploufragan avant la compétition pour aider les villes hôtes. Nous n’avions pas vocation à leur apprendre leur métier, mais nous les avons accompagnées pour garantir des terrains aux normes internationales, etc. Il y a un héritage et c’est là le vrai succès, au-delà des terrains d’entraînement, du matériel de petits jeux, de ballons, il y a surtout eu un transfert d’expérience et de compétences qui va permettre à ces villes d’accueillir d’autres événements de dimension internationale.
- La mobilisation des volontaires avec les 600 personnes sélectionnées et formées est-elle aussi, pour vous, un succès ?
Les volontaires constituent le poumon de l’événement. Quand la compétition se passe bien, les volontaires sont ravis. Nous leur avons prêté une attention particulière, nous avons voulu les mettre en avant et en valeur. Laura Georges, secrétaire générale de la FFF, a tenu à faire le tour des quatre centres des volontaires afin de leur signifier sa considération et les remercier pour leur engagement. Le président Noël Le Graët est également venu à leur rencontre à Saint-Malo. D’autres stars du ballon rond sont passées comme Camille Abily, l’une de nos ambassadrices, Marinette Pichon et Michaël Essien. Les volontaires ont été dynamiques, souriants et n’ont pas compté leur temps. Nous leur en sommes reconnaissants. Certains d’entre eux vont sûrement se tourner vers les clubs locaux pour rejoindre les rangs des bénévoles.
- Sur quelles autres retombées misez-vous après cette Coupe du monde féminine U20 ?
Cette Coupe du monde constitue une formidable exposition médiatique. La demi-finale France-Espagne (0-1) a réalisé une audience exceptionnelle sur C8 avec 587 000 téléspectateurs de moyenne (soit 3,4 % des personnes alors présentes devant la télévision, la chaîne du groupe Canal+ était alors cinquième chaîne nationale et première sur la TNT) et un pic à un million lors du penalty (qui aurait pu permettre à la France d’égaliser à un quart d’heure de la fin). La compétition offre une belle image du football féminin et la plus belle des retombées, nous pourrons la mesurer l’année prochaine : cette Coupe du monde U20 doit nous permettre de faire la promotion de la Coupe du monde féminine 2019.
La mise en valeur du territoire breton constitue déjà une magnifique retombée »Nous espérons, par exemple, que des volontaires seront candidats pour le site de Rennes, l’un des neuf sites hôtes… Quant aux retombées économiques pour les quatre villes hôtes, on ne peut pas encore les mesurer mais nous avons constaté qu’à Vannes, il était difficile de trouver une chambre d’hôtel pendant la compétition… Par la suite, nous ferons le bilan avec la FIFA Fédération Internationale de Football Association , mais la mise en valeur du territoire breton constitue déjà une magnifique retombée.
Quelles leçons tirez-vous de cette compétition pour l’an prochain ?
Un modèle d’organisation qui consiste à s’appuyer sur les compétences locales »Depuis deux ans, nous présentons à la FIFA Fédération Internationale de Football Association un modèle d’organisation qui consiste à s’appuyer sur les compétences locales, celles des villes, des Ligues, des Districts et des clubs de football pour organiser 2018 et 2019. Ce tournoi nous a permis de convaincre la FIFA qu’il s’agissait du bon modèle d’organisation. Travailler pendant un mois dans les mêmes bureaux nous a aussi permis de gagner du temps. Nous allons dupliquer ce modèle pour la Coupe du monde 2019.
Dans ce tableau idyllique, quels sont les points d’amélioration à travailler pour la Coupe du monde féminine 2019 ?
Les pelouses constituent un point de vigilance pour 2019 »La première marge de progression, même si on est satisfaits, concerne la qualité des pelouses. La canicule en Bretagne nous a obligés à déployer des moyens supplémentaires pour certains terrains. C’est un point de vigilance pour 2019. Avec les villes hôtes et non-hôtes qui ont des terrains d’entraînement, nous allons nous assurer qu’on est en capacité de livrer des pelouses dans un parfait état. Nous aurons 24 équipes participantes et cela nécessite une attention particulière.
Les arbitres s’entraînent quotidiennement et ont besoin de sparring-partners »Nous devons aussi progresser dans notre capacité à accompagner les arbitres lors des sessions d’entraînement. Elles s’entraînent quotidiennement et ont donc besoin de sparring-partners. Nous avons parfois eu du mal à trouver 22 joueuses ou joueurs disponibles tous les jours. En 2019, nous devrons travailler main dans la main avec Ligues, Districts et clubs entre autres pour trouver des équipes disponibles afin que les arbitres puissent répéter leurs gammes.
Le fait que la France ne soit pas en finale représente-t-il une déception pour les organisateurs ?
La fête aurait été parfaite si l’équipe de France avait remporté la finale »J’enlève la casquette Comité d’Organisation Local (COL) pour dire que la fête aurait été parfaite si l’équipe de France avait remporté la finale. Côté FFF, on aurait bien sûr adoré que les Bleuettes aillent au bout et réalisent ce que les hommes de Didier Deschamps ont accompli en Russie, mais en tant que COL, on se doit d’avoir la même attention pour toutes les équipes.
Match pour la troisième place et finale sont couplés ce vendredi 24/08/2018 à Vannes : deux matches le même jour dans un même stade, comme lors des autres rencontres de cette compétition, c’est une bonne idée !
Convaincre les spectateurs de rester pour la finale »C’est une bonne idée car cela représente un spectacle complet pour un public familial. Cela nous permet aussi de proposer des animations entre les deux matches. Pour vendredi, nous avons vendu 5 000 billets (le stade a une capacité de 5 500 places) et l’enjeu consiste à convaincre les spectateurs venus assister au match de l’équipe de France de rester pour la finale. Nous aurons des guests avec Laura Georges, Sandrine Soubeyrand ou encore Marcel Desailly qui vont s’affronter lors de petites oppositions ou effectuer des tirs de précision, tout cela devant le public.
Y aura-t-il un gros travail de débriefing post-compétition ?
Un débriefing activité par activité »Oui bien sûr, projet par projet, activité par activité. Sur quoi doit-on capitaliser ? Que doit-on améliorer ? Que doit-on changer ? L’objectif est que 2019 soit encore mieux que 2018, même si le format ne sera pas le même avec notamment 9 villes hôtes, 24 équipes et 52 matches (contre 4 villes hôtes, 16 équipes et 32 matches en 2018).
Organiser une Coupe du monde U20 un an avant constitue une bonne répétition générale ?
Parfait pour éprouver le modèle et se connaître »C’est parfait pour éprouver le modèle, mais aussi pour faire en sorte que les hommes et femmes qui composent le Comité d’Organisation, avec le soutien de la FFF, et nos alter ego de la FIFA Fédération Internationale de Football Association se connaissent, échangent quotidiennement et travaillent ensemble. Cela va faciliter les relations à compter de septembre prochain et jusqu’au 07/07/2019, jour de la finale de la prochaine Coupe du monde féminine à Lyon.
Coupe du monde féminine 2019 Organisée en France, du 07/06 au 07/07/2019, dans neuf villes : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris (Parc des Princes), Reims, Rennes et Valenciennes.
Les neuf villes hôtes
La Coupe du monde féminine France 2019
• Qualifiée en tant que pays hôte, l’équipe de France féminine disputera le match d’ouverture de la Coupe du monde féminine 2019 au Parc des Princes, à Paris, le vendredi 07/06/2019 (coup d’envoi à 21 heures).
• Elle se déplacera ensuite à Nice le mercredi 12/06/2019, puis à Rennes le lundi 17/06/2019 pour le compte de la phase de groupes, ont annoncé la FIFA et le comité d’organisation local, le 08/02/2018.
• Les 52 matches de cette Coupe du monde féminine, à laquelle participeront 24 équipes réparties en six groupes de quatre, auront lieu du 07/06 au 07/07/2019 dans neuf villes hôtes : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes.
• C’est le samedi 08/12/2018 à la Seine Musicale (Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine) qu’est prévu le tirage au sort de la phase finale.
• À l’exception de Lyon (où seront organisées demi-finales et finale), chacune des huit autres villes hôtes accueillera au moins cinq matches au total et organisera un huitième de finale entre le samedi 22 et le mardi 25/06/2019.
• Programme des quarts de finale :
- Le Havre (Stade Océane), le jeudi 27/06/2019
- Paris (Parc des Princes), le vendredi 28/06/2019
- Valenciennes (Stade du Hainaut), le samedi 29/06/2019
- Rennes (Roazhon Park), le samedi 29/06/2019
• Le match pour la troisième place aura lieu au Stade de Nice (Allianz Riviera), le samedi 06/07/2019.
• Les deux demi-finales (mardi 02 et mercredi 03/07/2019) et la finale (dimanche 07/07/2019) aura lieu au Groupama Stadium, à Lyon.
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