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Violences sexuelles dans le sport : « Agissons, agissons vite et fort ! » (Roxana Maracineanu)

News Tank Football - Paris - Tribune n°175900 - Publié le 24/02/2020 à 12:02
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©  CNOSF
Roxana Maracineanu le 21/02/2020 - ©  CNOSF

« Reconstituons ensemble un véritable cordon sanitaire afin de mieux protéger nos enfants demain que nous n’avons su le faire hier. Construisons une nouvelle vigilance bienveillante de tous les instants. Mesdames et messieurs, chers amis, agissons. Agissons vite et fort », lance Roxana Maracineanu
Palmarès : • Médaille d’argent du 200 m dos aux Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney (Australie) • Médaille d’or du 200 m dos aux Mondiaux de 1998 à Perth (Australie)
, ministre des Sports, en conclusion de son intervention, lors de la Convention nationale de prévention des violences sexuelles dans le sport, organisée à la Maison du Sport français (Paris XIIIe) le 21/02/2020.

Outre la ministre des Sports, Nicole Belloubet, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Adrien Taquet, secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé en charge de l’Enfance, Denis Masseglia Président d’honneur @ Comité national olympique et sportif français (CNOSF)
• Agrégé de sciences physiques • International d’aviron en 1969, 1970, 1974• Champion de France 1969, 1980 et…
, président du Comité national olympique et sportif français Création : 22/02/1972 Président : David Lappartient (élection le 29/06/2023 par le conseil d’administration, validée en assemblée générale le 13/09/2023)Secrétaire générale : Astrid Guyart… (CNOSF) et Marie-Amélie Le Fur Représentante du mouvement sportif @ Conseil économique, social et environnemental (Cese) • Membre du conseil d’administration @ Paris 2024 - Comité d’organisation des Jeux olympiques et… , présidente du Comité Paralympique et Sportif Français Activité : Comité Paralympique et Sportif Français Création : 1992 (sous l’appellation de “Comité Français de Liaison pour les Activités Physiques et Sportives des Personnes Handicapées… (CPSF), participent à cette convention.

« Dans ce moment historique pour le sport français, jouons notre rôle, chacun à notre place. C’est ce que les victimes attendent de nous. C’est ce que nos enfants et leurs proches nous réclament », déclare Roxana Maracineanu dans son intervention que News Tank a choisi de publier intégralement ci-dessous.


« Notre système a fauté régulièrement et depuis trop longtemps à tous les étages » (R. Maracineanu, ministre des Sports)

Roxana Maracineanu le 21/02/2020 - ©  gouv
« Quand il nous dit que c’est normal, qu’on n’est rien sans lui, que si on le quitte, la nullité sera notre avenir, et que si on parle, on ne sera pas écouté. Et que pire encore, on sera suspecté et rejeté. Alors l’étau se resserre, on se tait, on s’enferme dans le silence et la souffrance. Et on s’accroche plus encore à notre passion, celle dont il s’empare pour assouvir sa perversion. »

Voici quelques-uns des mots d’Isabelle Demongeot (ancienne joueuse de tennis qui a porté plainte pour viol, à l’automne 2005, contre Régis de Camaret, son entraîneur de 1977 à 1989).

En voici d’autres encore que je souhaiterais vous lire sans citer leurs auteurs.

  • « Il se disait amoureux de moi, mais comment peut-on aimer une jeune fille de 13 ans ? »
  • « J’ai subi des harcèlements et des violences physiques. Je l’ai dénoncé auprès de mon club et de la fédé. »
  • « J'étais disponible, à sa merci tout le temps, c'était plusieurs fois par semaine. C'était cinq minutes derrière une porte, dans une voiture, toujours avec violence, sans préparation, sans aucun mot. »
  • « Il a commencé à s’inviter dans ma baignoire et à me demander de le laver. J’ai su après que c’était de la masturbation. »
  • « On arrivait dans le sauna. Il enlevait sa serviette. Il était en érection. “Tu as déjà vu un homme tout nu ? Tu n’es pas une mijaurée” » disait-il.
L’impérieuse nécessité de libérer la parole »

Depuis plusieurs semaines, nous affirmons l’impérieuse nécessité de libérer la parole. C’est par ces paroles de sportifs que j’ai voulu que nous commencions cette journée. Des paroles crues, violentes, qu’il est temps d’entendre enfin. Parce que moi-même en les lisant et en les relisant, je réalise encore mal ce qu’ont vécu ces enfants, ces jeunes femmes, ces jeunes hommes.

Convention nationale du 21/02/2020 - ©  CNOSF

Plusieurs dizaines d’athlètes, dont Marie (Martinod, double médaillée olympique en ski acrobatique), l’ont écrit récemment : « Chaque sportif de haut niveau a d’abord été un enfant, un adolescent en pleine construction. Il a été entouré par une structure et formé par un éducateur à qui il a confié la clé de ses rêves. »

La relation singulière entre entraîneur et entraîné »

C’est aussi cette relation singulière entre entraîneur et entraîné que nous allons évoquer aujourd’hui, une relation particulière qui se noue, inévitablement, pour et par la recherche de performance. Cette proximité entre l’éducateur et l’enfant lorsqu’il s’agit de sport, ce lieu, ce moment, cette activité où le corps, sa progression, son façonnage est le support de leur passion commune.

J’affirme ici les bénéfices et le caractère unique du sport »

J’affirme ici les bénéfices et le caractère unique du sport dans cet accompagnement du quotidien, dans cette bienveillance individualisée dont font preuve la très large majorité des encadrants et des entraineurs. Cette relation est source d’engagement, d’émancipation, d’espoir et de rêves pour les personnes qui ont la chance d’en bénéficier.

Une emprise qui se transforme en harcèlement physique et moral »

Mais je veux aussi qu’on la questionne. Pour mieux la délimiter et en cerner les risques. On a beaucoup réfléchi et formé les personnes désireuses d’encadrer le sport à ce qu’elles devaient être. Mais on ne leur a peut-être jamais dit quels rôles elles n’avaient pas assumé. Questionner aussi cette relation duelle et le risque de l’emprise qu’elle peut générer. Car il est si facile de profiter de cette emprise pour la transformer en harcèlement physique et moral. Et dans les témoignages, on a vu combien il peut être facile pour des agresseurs sexuels d’y cacher leurs motivations réelles et leur perversion.

Roxana Maracineanu signe une convention avec le Service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger (SNATED), le 21/02/2020 : le numéro 119 de l'Enfance en danger va désormais recueillir la parole des victimes dans le champ sportif, après une formation des écoutants par la Direction des sports - ©  DC

Le sport n’est pas que les belles images de sportifs qui gagnent »

En arrivant à la tête de ce ministère, ma première bataille, et peut-être la seule qui vaille à mes yeux, c’est d’affirmer que le sport n’est pas QUE les belles images de sportifs qui gagnent sur un magnifique fond musical, pas QUE les gens de toutes les origines qui se mélangent pour fêter une victoire de l’équipe de France, ou QUE des débats sans fin sur pourquoi telle équipe n’arrive pas à confirmer au niveau européen.

Le sport, c’est aussi des gens qui perdent, qui ne se qualifient pas… »

Mais parce que plus de 15 millions de personnes pratiquent du sport dans un club en France et parce qu’on veut que demain il y en ait encore plus, il faut reconnaître que le sport, c’est aussi des gens qui perdent, qui ne se qualifient pas, qui d’ailleurs ne veulent pas forcément faire de compétition. Ce sont des personnes âgées qui vont trouver grâce au sport un moyen de vivre plus longtemps et en meilleure santé, des petits enfants qui vont s’initier à l’eau, au cheval, à l’escalade juste pour s’amuser, se socialiser, être en sécurité et à l’aise partout demain.

Nous parlons de drames personnels, de crimes »

Que le sport, c’est un système social à l’intérieur d’un autre système social. Et que, non on ne peut pas imaginer que le sport puisse être épargné par les phénomènes qu’on constate aujourd’hui dans notre société. La violence, la discrimination, l’homophobie, l’addiction, la pédophilie. On ne parle pas là d’un simple revers de la médaille, ou de la face cachée du sport, de sa part d’ombre. Non. Nous parlons de drames personnels, de crimes parfois vécus durant des mois, endurés des années… ressentis encore dans leur chair par les victimes.

Ça nous concerne tous »

Et ça nous concerne TOUS. Dans notre vie professionnelle, à nos différents postes et responsabilités. Mais ça nous concerne aussi dans notre vie privée, de parents, d’adultes, de citoyens. Ce n’est pas seulement la cause du ministère parce qu’il est censé garantir la sécurité des publics. Ce n’est pas seulement celle des fédérations parce que c’est à LEURS associations qu’on confie les enfants. Ce n’est pas seulement la cause des maires parce que c’est dans leurs équipements que parfois ça se passe. Ce serait trop facile ! Ça nous concerne tous. On doit tous définir la chaîne des responsabilités et les assumer.

Roxana Maracineanu le 21/02/2020 - ©  Ministère des Sports

Quand j’ai voulu aborder cette question, il y a un an, je l’avoue, je n’en mesurais pas l’ampleur »

Quand j’ai voulu aborder cette question, il y a un an, je l’avoue, je n’en mesurais pas l’ampleur, la gravité, toutes les souffrances vécues. Et je sais qu’en dehors des victimes, nous sommes nombreux dans ce cas. Merci à elles de nous avoir ouvert les yeux et les oreilles. Merci aux médias de les y avoir aidées. Astrid Guyart (escrimeuse olympique, membre de la commission des athlètes de haut niveau au CNOSF, co-auteure d’une tribune contre les violences sexuelles dans le sport) le disait : chacun de nous est « une partie du système. » Et notre système a fauté, régulièrement et depuis trop longtemps, à tous les étages. Pour nos enfants qui aiment et pratiquent le sport au quotidien, nous sommes responsables. Pour les parents qui nous les confient, nous sommes responsables. C’est ce sens des responsabilités qui nous réunit aujourd’hui.

Sarah Abitbol dit : « La honte doit changer de camp ». N’attendons pas, agissons maintenant ! Avec une mobilisation totale et sans concession. Déjà pour leur rendre justice et ensuite pour que cela n’arrive plus.

« Ce combat est le plus important dans le sport aujourd’hui », m’a écrit Jean-Claude Killy »

Jean-Claude Killy (triple champion olympique de ski et ancien membre du CIO Comité International Olympique (International Olympic Committee, IOC) ) m’a écrit : “Ce combat est le plus important dans le sport aujourd’hui.” Il rajoutait : “Ne tremblez surtout pas.” C’est ce qui nous rassemble : “Faire face et ne pas trembler.” Les criminels et les délinquants doivent être sanctionnés par la justice. Ceux qui ont tu, voire caché, leurs actions aussi. Ceux qui ont “attendu” les décisions de justice, sans réagir et sans accorder plus de crédit à la parole des supposées victimes qu’à celle des agresseurs présumés, sont-ils sûrs aujourd’hui d’avoir fait le bon choix ? Posons-nous la question ensemble aujourd’hui.

La Maison du Sport français (Paris XIIIe) - ©  DC

Performer ou avoir encore plus de licenciés ne peut plus être la seule priorité du mouvement sportif »

Je le dis solennellement : performer ou avoir encore plus de licenciés ne PEUT PLUS être la seule priorité du mouvement sportif. La première des conditions pour accueillir un enfant dans une association de loisirs ou pour l’inscrire dans un parcours de performance DOIT être d’assurer sa sécurité et son intégrité physique ET morale. Maintenant que la parole se libère, notre priorité à tous doit être la simple et la bonne application du droit. Le respect des droits des victimes, le respect des droits des personnes incriminées aussi. Le sport français doit agir d’un même mouvement, conscients des attentes qui sont placées en nous. Merci à Marie-Amélie (Le Fur, présidente du CPSF) et Denis (Masseglia, président du CNOSF) d’accueillir cette convention dans la Maison du Sport Français, c’est symbolique.

Merci à tous les intervenants, les présidents de Fédérations ici présents -et j’ai une pensée un peu… triste pour ne pas dire autre chose…. pour les absents- chacun d’entre vous est pleinement convaincu. Merci également à Marie-George Buffet (ministre de la Jeunesse et des Sports de 1997 à 2002) d’être ici.

Le sport peut faire avancer la cause de la protection de l’enfance »

Nous pouvons, nous devons faire de ces épreuves un sursaut salutaire. Parce que le sport peut faire avancer la cause de la protection de l’enfance. Vous le voyez aujourd’hui, le gouvernement est plus que jamais mobilisé. Je tiens à remercier tout particulièrement Nicole (Belloubet), Marlène (Schiappa) et Adrien (Taquet) de leur présence et de leur soutien. Nous avons pris et continuerons à prendre nos responsabilités.

D. Masseglia, A. Taquet, R. Maracineanu, N. Belloubet et A.-M. Le Fur (de g. à dr.) à la Maison du Sport français le 21/02/2020 - ©  CNOSF

Nous portons aussi ce combat au sein du Conseil de l’Europe »

Je veux dire tout le soutien que nous recevons également des parlementaires. Je sais les agents du ministère des Sports comme ceux de la Justice et de l’Intérieur sont engagés comme jamais et qu’au sein des fédérations, vous avez commencé à travailler à des plans de prévention. Nous portons aussi ce combat au sein du Conseil de l’Europe. Alors, dans ce moment historique pour le sport français, jouons notre rôle, chacun à notre place. C’est ce que les victimes attendent de nous. C’est ce que nos enfants et leurs proches nous réclament.

Il faudrait du courage, beaucoup de courage, à la hauteur de celui dont tu fais preuve, même si tu t’en défends »

Franck Piccard (champion olympique 1988 de super-G) l’a écrit récemment (19/02/2020) à Claudine Émonet (« J’ai été agressé sexuellement par mon entraîneur », a déclaré l’ancienne descendeuse et ex-coéquipière de Franck Piccard en équipe de France, le 15/02/2020, voir ci-dessous) : « Il faudrait savoir bien écrire avec les mots justes, comme ceux que tu as choisis. Il faudrait du temps, comme celui que tu as pris pour parler. Il faudrait du courage, beaucoup de courage, à la hauteur de celui dont tu fais preuve, même si tu t’en défends. Il faudrait avoir une lecture exemplaire vers tous les acteurs du sport de ton témoignage aussi bouleversant que sidérant. …. Il faudrait ne pas être maladroit pour te dire le désarroi que je ressens face aux atermoiements de ceux qui savaient. Il faudrait sans maladresse partager une immense tristesse pour ces jeunesses meurtries, ces sourires blessés, ces agressions sans nom. Il faudrait avoir la nausée, car ce n’est pas une histoire de plus. Il faudrait s’imaginer que ce soit la dernière. Mais comment en être certain, une fois de plus ? … Il faudrait agir, on te le doit. »

• « J’ai été agressée sexuellement par mon entraîneur, comme plusieurs de mes coéquipières, anciennes skieuses de l’équipe de France de ski alpin, je dénonce ces faits qui se sont déroulés à la fin des années 1970, début des années 1980.

• J’étais tout juste majeure au moment de ces agressions, mais certaines les ont subies alors qu’elles étaient encore mineures. »

« Nous, les victimes, on en prend pour perpète »

• « Cet individu qui se targuait “en plaisantant” d’avoir “un droit de cuissage” s’est comporté comme un gourou manipulateur, abusant de son pouvoir, de son emprise, agressant, harcelant, menaçant, et enfin, brimant et maltraitant psychologiquement lorsque ses assauts étaient repoussés.

• Je ne le nomme pas, car si je donne son nom, il peut m’attaquer en diffamation et ça, ce serait l’horreur. Je ne veux plus le voir, plus l’entendre. Il m’a pourri la vie. Nous, les victimes, on en prend pour perpète, on souffre, et pour lui, pour eux, tout va bien. »

Claudine Emonet, sur Facebook et dans Le Parisien, les 15 et 16/02/2020

Une vigilance bienveillante »

Reconstituons ensemble un véritable cordon sanitaire afin de mieux protéger nos enfants demain que nous n’avons su le faire hier. Construisons une nouvelle vigilance bienveillante de tous les instants. Mesdames et messieurs, chers amis, suivons cette invitation de Franck Piccard. Agissons, agissons vite et fort. Je vous remercie.

Les discours des ministres en vidéo (via Twitter)

• « Je souhaite renforcer la responsabilité des fédérations sur les questions liées à l’éthique. Cela doit faire l’objet d’un plan de prévention spécifique que nous les aiderons à construire.

• Cela doit être un enjeu majeur des prochaines élections fédérales, au même titre que les questions de lutte contre le dopage ou les dérives communautaires.

• Enfin, un sujet me tient particulièrement à cœur, celui de la formation des éducateurs sportifs. Je veux qu’elle comprenne désormais un module spécifique, obligatoire et évalué sur le thème de l’éthique et de l’intégrité.

• A terme, cela doit nous permettre d’aboutir à la création d’un Code de déontologie de l’éducateur sportif et de l’entraîneur comme celui auquel sont tenus les agents de l’État. »

Roxana Maracineanu, ministre des Sports, le 21/02/2020

Roxana Maracineanu


Palmarès :
• Médaille d’argent du 200 m dos aux Jeux olympiques d'été de 2000 à Sydney (Australie)
• Médaille d’or du 200 m dos aux Mondiaux de 1998 à Perth (Australie)

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Parcours

Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports
Ministre déléguée chargée des Sports
Ministère des Sports
Ministre
Nageuse professionnelle
-

Établissement & diplôme

ESCP Business School (ESCP)
Diplômée

Fiche n° 32591, créée le 04/09/2018 à 13:38 - MàJ le 25/05/2022 à 14:35

Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques (MSJOP)

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques depuis le 20/05/2022. A succédé à Roxana Maracineanu, en fonction depuis le 04/09/2018. A brièvement occupé le poste de ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques (nomination du 11/01/2024) avant que les portefeuilles de l'Éducation nationale et de la Jeunesse ne lui soient retirés (décision du 08/02/2024).

Cabinet :

Depuis qu’Amélie Oudéa-Castéra est redevenue ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques le 08/02/2024

• Directeur du cabinet : Thomas Cailleau (depuis le 09/02/2024)

• Directeur adjoint du cabinet, en charge de l'éthique et de l’intégrité sportives : Simon Bernard (depuis le 09/02/2024)

• Directeur adjoint du cabinet, en charge du sport professionnel et des transitions numérique et écologique : Mathieu Charpentier (depuis le 29/02/2024), précédemment conseiller en charge du sport professionnel, du sport féminin, de l’esport et des transitions numérique et écologique (nomination du 09/02/2024)

• Cheffe de cabinet : Siane de Camas (depuis le 09/02/2024), chargée de la mobilisation territoriale et populaire en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques à compter du 04/03/2024

• Cheffe adjointe de cabinet, chargée des relations avec le monde économique : Lucie Renault-Dietsche (depuis le 09/02/2024)

• Conseiller communication et presse : Julien Bosdonnat (depuis le 09/02/2024)

• Conseiller discours, études et prospective : Bertrand Nicolle (depuis le 09/02/2024)

• Conseillère diplomatique : Paule Ignatio (depuis le 09/02/2024)

• Conseiller en charge de l’action territoriale, du sport-santé et de l’engagement, des célébrations et de l’héritage des JOP : Jean-Charles Gillet (depuis le 09/02/2024)

• Conseiller en charge du suivi de l’organisation des JOP : Thibaut Aoustin (depuis le 09/02/2024)

• Conseillère en charge de l’inclusion, du bénévolat et de la reconversion des sportifs de haut niveau : Gladys Bézier (depuis le 09/02/2024)

• Conseiller en charge de la haute performance, de la préparation olympique et paralympique et du sport de haut niveau : Frank Bignet (depuis le 09/02/2024)

• Conseillère en charge des sport-études, du développement du sport scolaire, universitaire et du sport féminin : Bérénice Hartmann (depuis le 09/02/2024)

• Conseiller spécial : Patrick Bonin (depuis le 26/02/2024)

• Conseiller budgétaire : Thomas Deloeil (depuis le 04/03/2024)

• Conseillère politique et parlementaire : Marie-Ange Badin (depuis le 09/02/2024)

Avant la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra comme ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques le 11/01/2024

• Directeur de cabinet : Antoine Gobelet (depuis le 07/06/2022)

• Directeur adjoint du cabinet, en charge du suivi de l’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, des Ressources et Financements du sport : Romain Pagès (depuis le 07/06/2022)

• Directeur adjoint du cabinet, en charge de l’Héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques, de l’Engagement sociétal et du Lien sport-éducation : Thomas Cailleau (depuis le 20/06/2022)

• Cheffe de cabinet : Siane de Camas (depuis le 21/05/2022)

• Cheffe adjointe de cabinet : Lucie Renault-Dietsche (depuis le 31/05/2022)

• Conseiller Éthique et Intégrité sportives : David Foltz (depuis le 07/06/2022)

• Conseiller Stratégie, Gouvernance et Discours : Bertrand Nicolle (depuis le 07/06/2022)

• Conseillère inclusion, bénévolat, reconversion des sportifs de haut niveau : Gladys Bézier (depuis le 07/06/2022)

• Conseiller haute performance, préparation olympique et paralympique, sport de haut niveau : Frank Bignet (depuis le 14/06/2022)

• Conseiller sport professionnel, économie du sport, e-sport, transition digitale et écologique : Mathieu Charpentier (depuis le 15/06/2022)

• Conseiller Développement des pratiques chargé du Sport santé, des Territoires et des Équipements de proximité : Jean-Charles Gillet (JO du du 26/06/2022)

Conseiller politique et parlementaire : Marie-Ange Badin (depuis le 19/05/2023, JO du 01/06/2023)

• Conseiller en charge du suivi des Jeux Olympiques et Paralympiques, du sport féminin, du sport études et universitaire et du sport en milieu professionnel : Thibaut Aoustin (depuis le 21/09/2022, JO du 06/10/2022)

Conseiller communication et presse : Julien Bosdonnat (depuis le 24/11/2022, JO du 29/11/2022)


Catégorie : Etat & Collectivités


Adresse du siège

95 Avenue de France
75013 Paris France


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Fiche n° 1129, créée le 06/02/2014 à 18:33 - MàJ le 20/03/2024 à 13:34

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Roxana Maracineanu le 21/02/2020 - ©  CNOSF