LFFP : « Atteindre les affluences de l’Allemagne avant de concurrencer l’Angleterre » (Paul-Hervé Douillard)

News Tank Football - Paris - Entretien n°415178 - Publié le -
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Paul-Hervé Douillard à Think Sport 2024 - ©  Seb Lascoux

« En 2024-25, nous avons enregistré une augmentation de l’affluence de 40 % en Arkema Première Ligue Première division du Championnat de France féminin de football (1 730 spectateurs de moyenne par match). Cette saison, nous visons une hausse de 50 %, ce qui signifie que nous aurons plus que doublé les affluences en trois ans. Nous essayons régulièrement de nous comparer à nos concurrents européens. Avec la hausse que nous avons connue la saison dernière, nous atteignons le niveau de l’Espagne, et si nous augmentons encore de 50 %, nous devrions atteindre le niveau de l’Allemagne. Ensuite, nous envisagerons de concurrencer l’Angleterre », déclare Paul-Hervé Douillard Directeur @ Ligue Féminine de Football Professionnel (LFFP)
, directeur général de la Ligue Féminine de Football Professionnel Activité : Ligue professionnelle en charge des deux premières divisions féminines du football français, sous l’égide de la FFFCréation : juillet 2024Direction• Président : Jean-Michel… , à News Tank le 14/10/2025.

« Le passage de la première division de 12 à 14 clubs ne sera pas pour la saison 2026-27, car la saison dernière nous avons reporté la réflexion. Nous étions incertains face aux soucis financiers du football français et à l’arrivée des investisseurs, sans savoir quand cela se concrétiserait. Notre principal enjeu est de renforcer l’équilibre compétitif de la division. Nous voulions d’abord avoir 12 équipes bien structurées en Arkema Première Ligue, plutôt que d’augmenter le nombre d’équipes et risquer des difficultés de structuration, ce qui aurait pu dévaloriser l’équilibre compétitif. Nous avons donc reporté cette décision à une date ultérieure », ajoute le dirigeant.

Évolution des affluences, relations avec les clubs et le diffuseur Canal +, mise en place de nouveaux labels, rebranding d’OL Lyonnes Activité : club professionnel féminin françaisPrésidente : Michele KangCEO : Vincent PonsotCCO : Kristine FeddersenPartenaires premium :• adidas (équipementier)• Mastercard (solutions de paiement) … et des Marseillaises, rachat du MHSC Féminines, convention collective pour les joueuses… Paul-Hervé Douillard répond aux questions de News Tank.


« De plus en plus de clubs s’engagent à événementialiser les matches, mais aussi à créer une fan expérience » (Paul-Hervé Douillard)

Quel regard portez-vous sur les premières affluences de l’Arkema Première Ligue en 2025-26 ?

Nous sommes plutôt satisfaits à deux niveaux, car nous avions deux gros enjeux cette saison. Le premier était de réaliser régulièrement des affluences de plus de 10 000 personnes. Nous avons déjà atteint cet objectif trois fois en quatre journées, ce qui dépasse notre rythme habituel. L’année dernière, nous l’avons atteint quatre fois sur l’ensemble de la saison, et les saisons précédentes, uniquement deux fois. Nous savons que d’autres matches avec de grandes affluences sont à venir, donc nous sommes plutôt satisfaits sur ce point.

En ce qui concerne les affluences moyennes, nous nous étions fixé un objectif d’augmentation de 50 % sur l’année, et nous sommes proches de l’atteindre, avec une augmentation de plus de 40 % depuis le début de la saison. Nous partons donc sur de bonnes bases.

Lens et Marseille, en accédant à la première division, ont changé de stade pour attirer un public plus nombreux »

L’année dernière, nous avons enregistré une augmentation de 40 %. Cette saison nous visons une hausse de 50 %, ce qui signifie que nous aurons plus que doublé les affluences en trois ans. Nous essayons régulièrement de nous comparer à nos concurrents européens. Avec la hausse que nous avons connue la saison dernière, nous atteignons le niveau de l’Espagne, et si nous augmentons encore de 50 %, nous devrions atteindre le niveau de l’Allemagne. Ensuite, nous envisagerons de concurrencer l’Angleterre.

Nous constatons également que de plus en plus de clubs s’engagent à événementialiser les matches, mais aussi à créer une fan expérience, y compris pour les rencontres non-événementialisées. Par exemple, Lens et Marseille, en accédant à la première division, ont changé de stade pour attirer un public plus nombreux. Un autre élément important est qu’il y a deux ans, un tiers des matches étaient joués dans des grands stades. Cette saison, nous devrions approcher deux tiers. Donc globalement, nous avançons au rythme que nous avions convenu, même si nous savons que nous avons encore différents enjeux devant nous.

Ces marqueurs sont intéressants pour nous, et au-delà des chiffres, nous sommes satisfaits de voir que des clubs adhèrent à la stratégie. De plus, l’arrivée de nouveaux clubs et de nouvelles marques dans la division permet de diversifier les affiches et de renforcer le storytelling. Tout cela devrait nous permettre de tenir nos objectifs. Mais nous sommes bien conscients que ce n’est qu’un début et que nous devons encore progresser dans ce domaine.

Quelles mesures mettez-vous en œuvre pour atteindre vos objectifs ?

Pour atteindre nos objectifs, nous travaillons sur quatre axes pour développer l’affluence.

Le premier axe, très important, consiste à travailler avec les clubs dès juillet, une fois les calendriers des deux premières divisions publiés. Nous essayons de répondre à leurs souhaits d’événementialisation, en coordonnant cela avec la disponibilité des stades pour favoriser les alternances ainsi qu’avec les fenêtres internationales masculines, qui peuvent optimiser les affluences.

Nous partageons les bonnes pratiques françaises, étrangères, et souhaitons le faire avec d’autres disciplines sportives »

Le deuxième axe concerne la relation que nous créons avec les clubs pour encourager l’émulation. Nous leur envoyons dorénavant des données statistiques comparatives et organisons des échanges de bonnes pratiques. Par exemple, Lens et Nantes, qui ont récemment obtenu de bons résultats en termes d’affluence, vont partager leur stratégie avec les autres clubs. Nous avons également organisé un échange avec le Bayern Munich, qui a battu un record en début de saison en Allemagne (57 762 spectateurs à l’Allianz Arena le 06/09), pour qu’ils présentent leur stratégie aux clubs. Nous partageons les bonnes pratiques françaises, étrangères, et souhaitons le faire avec d’autres disciplines sportives ayant des stratégies d’affluence particulières.

Le troisième axe est l’animation de l’expérience des supporters. Cette saison, nous avons créé un label spécifique pour valoriser les clubs qui excellent dans ce domaine. Cela inclut la façon dont ils attirent du monde au stade, animent les tribunes et les avant-matches, et améliorent la fan experience.

Enfin, le dernier axe est d’amplifier les réussites au niveau de la presse nationale pour montrer que c’est un succès et inciter d’autres personnes à venir au stade.

Comment vous coordonnez-vous avec les clubs et la LFP Ligue de Football Professionnel, association qui gère les compétitions professionnelles françaises (Ligue 1 Uber Eats, Ligue 2 BKT)  ?

Un groupe de travail sur la promotion, le marketing et l’expérience des supporters »

Concernant les clubs, nous avons des points réguliers grâce à une commission d’organisation des compétitions qui s’occupe de fixer les horaires. Bien que les horaires soient définis, si nous constatons une forte concurrence avec un match masculin, nous essayons de décaler les horaires, car nous savons que c’est un facteur de réussite. Nous travaillons donc à ce niveau et avons des échanges réguliers pour adapter et anticiper dans la mesure du possible en prenant en compte les différentes contraintes (calendriers européens, choix des diffuseurs…)

Nous avons également un groupe de travail sur la promotion, le marketing et l’expérience des supporters. Ce groupe travaille sur des opérations collectives et des campagnes communes pour renforcer la portée.

Nous essayons donc d’avoir des contacts très réguliers avec les clubs, que ce soit pour la programmation, le partage de bonnes pratiques et la création de temps forts pour jalonner la saison.

Avec la LFP, nous collaborons sur le calendrier dans la mesure du possible, car nous sommes tous impactés par les compétitions européennes. Trois de nos clubs jouent en Europe cette année (OL Lyonnes, Paris FC et Paris Saint-Germain), ce qui nous oblige parfois à décaler les matches au vendredi ou au dimanche. Cependant, la programmation anticipée de la LFP nous permet d’optimiser ce domaine. Par exemple, pour le match Saint-Étienne - Marseille à Geoffroy-Guichard la semaine dernière, nous savions que Saint-Étienne était diffusé en soirée. Nous avons donc choisi de programmer le match à 17h, plutôt qu’à 21h, même si cela aurait pu être une affiche pour Canal +.

Et avec Canal + ?

Concernant la nécessité de multiplier les affiches dans les grands stades, nous sommes très alignés. C’est également un enjeu pour eux, car cela permet d’améliorer la qualité de la production. Nous sommes sur la même longueur d’onde à ce sujet, et ils sont satisfaits du fait que nous ayons maintenant régulièrement des affiches dans ces grands stades. Par ailleurs, nous avons des échanges avec eux lors de la programmation pour maximiser la réussite des matches événementialisés par les clubs.

Qu’en est-il de la licence club et des nouveaux labels ?

La licence club représente le minimum requis. Si un club se distingue dans quatre domaines stratégiques, il peut obtenir des financements supplémentaires »

Il y a deux aspects à considérer. Premièrement, nous avons engagé une réflexion sur l’évolution des licences club, qui devrait se concrétiser non pas cette année, mais l’année suivante. Une commission, incluant des représentants des clubs, a commencé à travailler sur ce sujet la semaine dernière. Les licences club concernent à la fois la Première Ligue et la Seconde Ligue Deuxième division du Championnat de France féminin de football. . Nous souhaitons continuer à faire évoluer le dispositif notamment pour la Seconde Ligue, car elle a eu un impact positif sur la Première Ligue ces deux dernières années. C’est un championnat important pour nous, qui permet également de développer de jeunes joueuses. Cela représente l’aspect purement lié aux licences club.

Cette saison, nous avons ajouté des dispositifs complémentaires aux licences club, sous forme de labels. La licence club représente le minimum requis. Si un club se distingue dans quatre domaines stratégiques — l’expérience des supporters, la promotion et valorisation, la politique sportive, et le domaine RSE — il peut obtenir des financements supplémentaires.

Deux clubs, OL Lyonnes et Les Marseillaises, ont procédé à un rebranding ces dernières semaines.

Nous constatons que le paysage du championnat change. Cela se reflète même dans les structures juridiques ou de communication de nos clubs. Pour nous, tout cela s’inscrit dans une volonté de promouvoir et de développer le football féminin professionnel de manière holistique. Cela signifie que ce n’est pas uniquement l’équipe première qui est concernée, mais aussi la marque, la communication et la formation. Nous voyons ces changements d’un très bon œil. Nous sommes bien sûr informés de ces modifications et nous les accompagnons au mieux.

Êtes-vous satisfait du rachat du MHSC Féminines (par Crux Football Activité : holding de clubs féminins de footballDirection :• Bex Smith (co-fondatrice et CEO)• Ben Levin (co-fondateur et COO)• Adrian Farina (marketing and commercial… ) ?

Doublement positif : cela prouve qu’il y a un marché et cela amène de nouveaux dirigeants »

Oui, nous voyons cela positivement, c’est une situation que nous connaissons bien et suivons depuis le début. Nous l’apprécions car il faut reconnaître que le club de Montpellier a souhaité s’adosser à un investisseur pour continuer à développer sa section féminine. Cela avait été initié par l’OL en tant que précurseur. Nous pensons que c’est un modèle complémentaire du modèle existant, qui repose sur une société mixte avec l’équipe masculine et l’équipe féminine.

Je pense que cela sera bénéfique pour la L2FP à deux niveaux. Premièrement, l’arrivée d’investisseurs indique qu’il y a un marché. Deuxièmement, cela apporte de nouveaux dirigeants avec parfois un nouveau regard, de nouvelles compétences et une nouvelle expertise, ce qui peut dynamiser nos réflexions. C’est important également.

Crux Football, Mercury 13 Activité : holding de clubs de football fémininCréation : 2023Direction• Victoire Cogevina Reynal et Mario Malavé (cofondateurs et co-CEO)• Alejandra Depalma (Chief Communications Officer)• Lindsey… … De plus en plus d’acteurs s’intéressent aux clubs féminins.

Je ne peux pas prédire l’avenir, mais cela montre qu’il y a un marché et une certaine attractivité. Nous pouvons confirmer que nous avons été en contact avec de nombreux investisseurs intéressés par les équipes féminines en France. Cependant, tout le monde n’a pas l’intention de vendre. Il y a de nombreux clubs qui investissent dans l’équipe féminine car cela correspond à leur vision de développement du club et c’est très bénéfique pour le championnat également.

Je pense que cela aura pour premier effet d’augmenter les budgets de développement dans la section féminine, ce qui aura des effets positifs très rapidement, notamment sur le quotidien des joueuses, ce qui est primordial.

L’organisation de la LFFP va-t-elle évoluer ?

Pour cette saison, nous avons une équipe bien établie. Nous travaillons également avec plusieurs agences externes qui nous accompagnent sur les aspects commerciaux, les réseaux sociaux et les médias. Nous avons pour ambition d’augmenter nos ressources afin d’améliorer le service et l’accompagnement des clubs. Je suis convaincu que le développement du football féminin professionnel passera par une synergie très forte entre la ligue et les clubs. Pour cela, il est essentiel d’avoir des contacts très réguliers, ce qui nécessite des ressources humaines adéquates.

Notre budget 2025-26 avoisine les 14 M€.

Où en est-on concernant la convention collective pour les joueuses ?

La convention collective est un sujet important pour nous, en tant que L2FP, car nous pensons que c’est un marqueur de développement et de professionnalisation. Cependant, c’est un sujet sur lequel nous n’avons pas la main directement. Les discussions se déroulent entre les syndicats employeurs et employés, tels que Foot Unis Organisation patronale des clubs professionnels créée par la fusion des deux syndicats de présidents de clubs, Première Ligue et l’UCPF (Union des Clubs Professionnels de Football) le 01/06/2021. , l'U2C2F Union des Clubs des Championnats Français de Football et l'UNFP Union Nationale des Footballeurs Professionnels . Nous essayons de jouer un rôle de médiateur et de facilitateur au mieux.

J’espère que nous aurons de bonnes nouvelles avant la fin de la saison »

Les discussions se poursuivent. Je sais que Vincent Ponsot Président du collège du football professionnel féminin & membre du comité directeur @ Foot Unis • Directeur général d’OL Lyonnes @ Olympique Lyonnais (OL)
, directeur général d’OL Lyonnes, vient d’être nommé à Foot Unis (comme président du collège du foot féminin et membre du comité directeur), et c’est un sujet important pour lui également. Nous avons eu des échanges avec l’UNFP cette semaine, donc les discussions continuent. Il reste trois ou quatre points qui peuvent sembler plus ou moins bloquants. Je ne peux pas prédire les délais nécessaires pour parvenir à une signature, mais je peux confirmer que chacun est impliqué dans les réflexions et qu’il y a une volonté des deux côtés de trouver une solution et des compromis. Cependant, je constate qu’aucun dialogue social ne se concrétise rapidement, donc nous continuons à avancer. J’espère que nous aurons de bonnes nouvelles avant la fin de la saison.

Quelles initiatives déployez-vous en 2025-26 ?

Ce que nous essayons de faire cette saison, c’est non seulement de nous concentrer sur l’affluence, mais aussi d’augmenter la notoriété du championnat. Outre les aspects d’affluence que nous avons déjà évoqués, nous avons un gros enjeu : accroître la visibilité du championnat.

La fonctionnalité multiview lancée pour l’Arkema Première Ligue sur YouTube en 2025-26 - ©  YouTube

Cette saison, nous avons pris plusieurs initiatives. Nous avons considérablement augmenté nos budgets pour les réseaux sociaux et créé des temps forts. Par exemple, pour la rentrée, nous avons mis en avant de grandes affiches dès le début du championnat. Nous prévoyons également quelque chose autour de la J11, avec un multiplex en clair sur Canal +, et nous organiserons une journée sur la thématique de Noël.

Nous sortons de deux ans de structuration, avec la mise en place des licences clubs, des labels, de nouvelles compétitions, et des initiatives pour favoriser la formation des joueuses localement. Nous allons voir l’ouverture de plusieurs centres de formation au cours de la saison. Cela constitue la fondation nécessaire pour développer la compétitivité de la compétition.

Maintenant, nous entrons dans une phase de promotion. Nous avons la volonté de créer des temps forts qui permettront de mettre un éclairage spécifique sur le championnat, en coopération avec les clubs.

Qu’en est-il du passage de 12 à 14 clubs en première division, évoqué pour 2026-27 ?

Ce ne sera pas pour la saison 2026-27, car la saison dernière nous avons reporté la réflexion. Nous étions incertains face aux soucis financiers du football français et à l’arrivée des investisseurs, sans savoir quand cela se concrétiserait. Notre principal enjeu est de renforcer l’équilibre compétitif de la division. Nous voulions d’abord avoir 12 équipes bien structurées en Arkema Première Ligue, plutôt que d’augmenter le nombre d’équipes et risquer des difficultés de structuration, ce qui aurait pu dévaloriser l’équilibre compétitif. Nous avons donc reporté cette décision à une date ultérieure.

Nous n’avons pas annulé l’idée, mais l’avons reportée »

C’est dans cette optique que nous avons créé la Coupe LFFP, afin de densifier le calendrier, notamment pour les clubs non européens. La Coupe LFFP répond à plusieurs objectifs : offrir des matches supplémentaires aux clubs non européens et faire émerger de nouvelles joueuses grâce à la compétition, tout en protégeant les clubs européens dans le calendrier. Par exemple, le Paris FC n’a pas joué entre ses deux matches de qualification, car c’était la J1 de la coupe. La Coupe LFFP est également positionnée entre les deux premières journées de Ligue des champions, afin de favoriser la récupération pour les trois clubs européens.

L’équilibre compétitif et le coefficient UEFA Union des Associations Européennes de Football sont des éléments que nous devons prendre en compte pour envisager une augmentation du nombre d’équipes dans la division à moyen terme. Nous sommes également contraints par la nouvelle formule de la Ligue des champions, le calendrier international qui n’est pas optimisé, et la création de la Coupe du monde des clubs féminins. Ajouter des équipes signifie ajouter des matches, et nous devons veiller à la fréquence des rencontres, car ce sont souvent les mêmes joueuses qui vont loin dans les différentes compétitions.

Ces enjeux de régulation sont importants pour nous. Nous n’avons pas annulé l’idée, mais l’avons reportée le temps d’avoir une vision claire sur le développement économique et le calendrier international.

Paul-Hervé Douillard


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Parcours

Fédération Française de Football (FFF)
Responsable administration DTN
Fédération Française de Football (FFF)
Responsable du service Projet de Performance Fédéral DTN

Fiche n° 52411, créée le 24/09/2024 à 17:24 - MàJ le 13/10/2025 à 15:58

Ligue Féminine de Football Professionnel (LFFP)

Activité : Ligue professionnelle en charge des deux premières divisions féminines du football français, sous l’égide de la FFF

Création : juillet 2024

Direction
Président : Jean-Michel Aulas
Directeur : Paul-Hervé Douillard
Vice-présidente : Andreea Koenig
Représentantes du comex de la FFF au comité directeur : Hélène Schrub et Aline Riera

Budget : 10 M€ (2024-25)


Catégorie : Instances


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Fiche n° 15890, créée le 05/07/2024 à 16:50 - MàJ le 13/10/2025 à 17:32

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Paul-Hervé Douillard à Think Sport 2024 - ©  Seb Lascoux