« Nous voulons que les gens nous jugent pour la qualité de nos produits, indépendamment de l’image de Decathlon » (M. Delabre, Van Rysel)

Van Rysel est mis sur le devant de la scène depuis 2024 et le partenariat entre la marque avec l’équipe cycliste Decathlon Ag2R LA Mondiale Team. Qu’est-ce que ce partenariat a changé pour la marque Van Rysel ?

Il y a eu des évolutions, davantage qu’une rupture. Le projet s’inscrit dans la continuité et une volonté claire d’adresser une typologie de clients ”experts”, soit des personnes très investies dans leur pratique sportive, avec un niveau d’exigence supérieur à celui de la clientèle historiquement visée par le groupe Decathlon. Cela nécessitait une approche différente.

D’abord, en développement de produits qui leur correspondent. Pour cela, nous nous sommes fixé une contrainte forte : aller chercher des professionnels, des athlètes de l’UCI WorldTour Plus haut niveau du circuit de cyclisme professionnel, organisé par l’UCI (Union Cycliste Internationale), depuis 2005. , pour confronter nos produits à l’environnement le plus exigeant possible. Nous sommes partis du principe que si nous parvenions à satisfaire ces athlètes et à obtenir de bonnes performances avec eux, alors tous les pratiquants amateurs mais exigeants seraient eux aussi satisfaits.

Tout cela était voulu dès le départ, dès le premier jour : c’est la concrétisation d’une vision définie à la création de la marque en 2019.

Comment la marque est-elle née ?

C’est une création au sein du groupe. Le fondateur (Nicolas Pierron) est une personne qui travaille chez Decathlon depuis environ 25 ans. Il a commencé comme technicien en magasin, puis est devenu chef de rayon, directeur de magasin, et ensuite chef de produit. Et au fil des rencontres, des échanges, des études de marché, il a estimé qu’il y avait une opportunité à saisir.

L’un des premiers constats a émergé notamment à travers des discussions avec certains concurrents, qui étaient très contents du travail que nous faisions. Historiquement, la vocation du groupe est de mettre les gens au sport et de les accompagner le plus longtemps possible. Mais comme Decathalon était très fort sur la phase de découverte d’un sport et les premières étapes, certains pouvaient penser que nous étions moins pertinents sur les niveaux de pratique plus avancés, et allaient donc chez des concurrents. Nous avons choisi de prendre le sujet à rebours.

Quelles autres équipes avez-vous accompagnées ?

Nous avons accompagné l’équipe Cofidis Activité : équipe cycliste professionnelle • Équipe UCI WorldTour • Équipe paracycliste• Équipe féminine depuis 2022 Création : 1996 Manager : Cédric Vasseur Actionnariat : propriété de… sur la partie textile en 2022 et 2023. Nous étions donc sur le World Tour via le textile depuis 2022.

Parallèlement, nous développions nos vélos, ainsi que d’autres produits : casques, lunettes, chaussures, etc. Nous avons ainsi commencé à équiper des athlètes : Nans Peters court avec nos chaussures depuis des années, nous avons aussi eu Arnaud De Lie, etc.

Tout cela nous a permis de nous confronter aux exigences du haut niveau. Mais pour le grand public, ce qui fait vraiment la différence, c’est le vélo. C’est ce qui suscite le plus d’intérêt.

Étiez-vous obligés de passer par un partenariat sportif pour mettre en avant votre marque ?

C’était notre conviction. Étions-nous obligés ? Je ne sais pas. Mais notre ambition est claire : intégrer le top 5 mondial des marques de vélo. Et pour cela, il faut des produits qui se situent eux-mêmes dans ce top 5 mondial. Parce que nous voulons proposer les meilleurs produits.

Que comprend votre accord avec l’équipe Decathlon Ag2r ?

Le contrat inclut aujourd’hui un ensemble de l’équipement. Nous faisons partie des rares marques au monde — voire la seule — à proposer vélo, textile, accessoires, casques, lunettes, chaussures, chaussettes, home trainers connectés, ainsi qu’un certain nombre de services. Lorsqu’on met tout cela bout à bout, nous sommes probablement les seuls à avoir cette profondeur d’offre.

Cela dit, l’équipe n’est pas équipée sur tout. Pour Decathlon AG2R, nous fournissons le vélo depuis 2024 ainsi que le textile, le casque et les lunettes depuis 2025. Les chaussures relèvent d’un contrat individuel.

Comment accompagnez-vous techniquement l’équipe ?

Notre philosophie de développement repose sur la haute performance, guidée par la donnée. Les choix que nous faisons sont systématiquement appuyés par les études que nous menons. Il n’y a pas de décision esthétique ou marketing prise seule : chaque élément, chaque ligne sur un vélo, est dicté par la performance constatée. Notre objectif est clair : gagner. Et si nous gagnons, la visibilité suivra, et tout le monde y gagnera.

Nous testons en soufflerie, bien sûr pour les vélos, mais aussi pour le textile, les casques… tout ! Nous avons ainsi identifié un nouveau composant pour les chaussettes, qui nous a permis de gagner 7 watts. Cela peut sembler anecdotique, mais à haut niveau, c’est considérable. Et cela impliquait d’avoir des chaussettes vierges de sponsors et d’imprimés.

Certains composants n’apportent aucun bénéfice en fonction de leur position sur le corps.

Pour donner un autre exemple : nous avons conçu un vélo en pesant chaque élément. Nous avons mené des analyses topographiques pour identifier les endroits où nous pouvions enlever de la matière. Nous sommes vraiment à la recherche de milligrammes. Et puis, une fois ce travail terminé, arrive l’étape de l’application de la peinture. Or, nous participons au World Tour aussi pour faire connaître notre marque. Il faut donc un vélo avec une identité visuelle forte. Le problème, c’est que peindre l’intégralité du cadre ajoute plus de 200 grammes. Donc, philosophiquement, c’est un peu étrange : nous passons des heures en soufflerie, en recherche et développement pour gagner quelques grammes, et d’un coup, nous ajoutons 200 g de peinture.

Nous avons donc adopté une autre philosophie : une moitié de fourche peinte, l’arrière du vélo également, et sur la majeure partie du cadre, nous avons appliqué un vernis dégradé, pour protéger la matière tout en laissant le carbone brut visible. Nous avons mis juste ce qu’il faut de peinture pour assurer son identification, mais sans compromettre la performance.

Combien de vélos avez-vous vendus en 2024 ?

Si je ne peux pas donner de chiffres précis, je peux indiquer que nous avons réalisé plus de 500 M€ de chiffre d’affaires en 2024, tous produits confondus. Nous enregistrons des croissances à deux chiffres depuis deux ans.

Quelles sont vos retombées en termes de notoriété ?

L’impact est réel. Étant née en 2019, la marque affiche logiquement un déficit de notoriété. Mais aussi un déficit de crédibilité : nous arrivons sur un marché où, même lorsqu’on commence à nous connaître, certains se demandent si nous avons vraiment notre place.

Le World Tour nous a clairement permis de cocher ces deux cases : être connus et être crédibles.

Mais cela reste un marché très concurrentiel, avec 18 équipes, donc potentiellement 18 marques différentes (même si certains constructeurs en équipent plusieurs). Cela nous a permis de nous mettre au niveau de nos concurrents. Et les performances de l’équipe ont renforcé ce positionnement.

Quand nous avons annoncé le partenariat fin 2023, l’équipe était 18^e au classement mondial. À la fin de la saison 2024, équipée par nos vélos, elle termine 6^e, soit la plus forte progression du peloton.

L’équipe UCI Continentale Van Rysel - Roubaix, qui roule avec exactement le même cadre que l’équipe World Tour, réalise elle aussi sa meilleure saison.

Travaillez-vous directement en gré à gré avec les coureurs ?

Nous ne livrons pas des vélos en disant « à l’année prochaine ». Nous avons une relation étroite avec eux, nous les accompagnons à toutes les étapes.

Cela reflète la volonté que nous avons de travailler avec tous nos partenaires — clients, partenaires techniques ou industriels — dans un modèle collaboratif fort. Un peu comme un ingénieur avec son pilote en sport auto, nous sommes présents tout au long de l’année. Nous leur faisons tester des prototypes. Avant même que les vélos sortent, nous travaillons en co-construction : nous recueillons leurs feedbacks, nous menons des ajustements, nous analysons les données issues des tests.

Nous avons intégré leurs retours pour ajuster le produit. Et nous travaillons déjà avec eux sur les futures versions. Nous accompagnons aussi la direction sportive de l’équipe, pour faire en sorte que la performance dépasse la seule question du matériel.

Nous avons également collaboré sur les vélos de contre-la-montre avec SwissSide, une entreprise composée d’anciens ingénieurs aérodynamiciens de l’équipe Sauber F1 ainsi qu’avec l’équipe Ineos Grenadiers Activité : équipe cycliste professionnelle britannique (UCI WorldTour) Création : 2009CEO : John Allert Sponsor titre et propriétaire  : • Grenadier (4x4) via Ineos (pétrochimie) : depuis 2019… (UCI World Tour).

L’affiliation Van Rysel - Decathlon est-elle bien perçue par le public ?

Oui. Aujourd’hui, la majorité des points de vente dans lesquels nous distribuons nos produits sont des magasins Decathlon. C’est une évidence et nous ne cachons pas du tout nos origines. Au contraire, nous en sommes très fiers.

C’est une grande force d’avoir le groupe derrière nous. Nous disposons d’outils industriels très avancés, avec une combinaison entre des ingénieurs expérimentés — certains ont 25 ou 30 ans d’expertise — et de jeunes talents, avec un regard neuf. Cette complémentarité est très précieuse.

Vous êtes pourtant une marque qui s’adresse aux experts, alors que Decathlon reste très grand public.

C’est vrai. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons voulu être visibile dans l’UCI WorldTour. Le grand public conserve une image de Decathlon liée à la découverte du sport. C’est compréhensible. C’est aussi pour cela que nous avons lancé une nouvelle marque, Van Rysel, à partir d’une feuille blanche, une approche différente.

Nous voulons que les gens nous jugent pour la qualité de nos produits, indépendamment de l’image du groupe.

En général, le public découvre d’abord Van Rysel, puis apprennd que nous appartenons à Decathlon. Mais entre-temps, les gens ont vu le produit, compris notre méthode, notre philosophie de conception. Nous travaillons beaucoup sur notre communication autour de notre processus industriel, de notre démarche R&D Recherche et développement expérimental , de la performance de nos produits et de celle de l’équipe. Cela nous permet d’avoir une image aussi neutre que possible.

C’est exactement ce qui s’est produit avec les coureurs. Lors de notre première rencontre, ils ne savaient pas à qui ils allaient avoir affaire. Ils ne connaissaient évidemment pas Van Rysel, et voir venir une marque de Decathlon… Certains n’ont pas voulu tester les vélos. Mais c’était normal. Van Rysel n’était pas une marque connue. Nous ne pouvions pas leur en vouloir d’avoir des a priori.

Nous leur avons dit : « Ne vous inquiétez pas, nous allons vous montrer les données. Oubliez les idées reçues. Voici notre processus de développement, notre travail en soufflerie, notre méthodologie. » À la fin de la réunion, nous avons senti que la flamme s’allumait. Ils ont accepté de tester. Nous sommes ensuite partis avec une sélection de coureurs, nous avons enregistré tous leurs feedbacks. Nous n’étions pas sereins au départ ! Même si nous avions des anciens pros en interne, des données solides, l’épreuve du très haut niveau, c’est toujours un cap. Mais les retours ont été dithyrambiques. L’un d’eux nous a dit : « Ça fait 15 ans que je suis dans le peloton, c’est la première fois que je roule avec un vélo aussi rapide. »

Envisagez-vous de travailler avec d’autres équipes ?

Nous sommes beaucoup sollicités. Nous ne sommes pas bloqués. D’autres constructeurs équipent plusieurs équipes. Nous pouvons très bien travailler avec d’autres équipes, comme nous le faisons avec Van Rysel - Roubaix.

Mais nous voulons des partenariats solides. Nous ne voulons pas empiler les équipes. Travailler comme nous le faisons, ce n’est pas qu’un investissement financier, c’est aussi un engagement humain fort. Il faut avoir une bonne bande passante, des interlocuteurs ouverts. Il faut accepter le dialogue, même critique. Nous les challengeons, mais nous attendons aussi d’eux des retours concrets. S’ils prennent nos vélos sans nous faire aucun retour, cela ne nous intéresse pas. C’est du gagnant-gagnant, et nous cherchons ce type de compatibilité dans tous nos partenariats.

Combien êtes-vous chez Van Rysel ?

Au siège, nous sommes environ 60 personnes : ingénieurs, chefs de produit, designers, et les équipes marketing, communication et commercialisation. Nous sommes basés à Lille (Nord), dans les locaux de Decathlon.

Nous avons aussi des équipes réparties dans différents pays et une usine d’assemblage de vélos carbone à Lille (de 25 personnes).

Les fibres de carbone viennent du Japon, elles sont posées en Asie du Sud-Est. Les vélos sont assemblés en Asie pour l’Asie et à Lille pour l’Europe. Puis nous les assemblons avec les pièces selon les partenaires. Nous travaillons avec Continental Activité : manufacturier de pneumatiquesCréation : : 1871Dirigeant : Nikolai SetzerChiffre d’affaires (2024) : 38,719 Md€EBITDA (2024) : 4,498 Md€Effectif (2024) : 190 159… , SwissSide, Shimano… Cela dépend des modèles et des accords.

Maxime Delabre

• Directeur marketing monde @ Van Rysel

Parcours

Depuis juin 2022

Van Rysel
Directeur marketing monde

Depuis mai 2022

Decathlon
Directeur marketing & communication, Van Rysel

Depuis avril 2021

Team for the Planet
Actionnaire

Octobre 2016 - mai 2022

Warner Bros. Discovery
Directeur marketing stratégique, Eurosport & Discovery International Ad Sales

Octobre 2014 - octobre 2016

Eurosport
Directeur offres marketing, opérations spéciales TV/digitales & marketing des ventes

Septembre 2012 - octobre 2014

Eurosport
Responsable offres publicitaires TV & digital, partenariats marques

Octobre 2010 - août 2012

Eurosport
Responsable offres commerciales TV, régie internationale

2004 - 2004

Crédit Agricole
Consultant partenariats & sponsoring

+

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Fiche n° 54622, créée le 24/07/2025 à 15:30 - MàJ le 24/07/2025 à 15:39

Decathlon

Activité : conception et de distribution d’articles de sport
Création : 1976
Président du conseil d’administration : Fabien Derville
Directeur général : Javier López
Actionnariat : Famille Mulliez, Famille Leclercq, collaborateurs (15 %)
Effectif (2024) : 101 100 salariés
Chiffre d’affaires :
• 2024 : 16,2 milliards d’euros (24,5 % en France)
• 2023 : 15,6 milliards d’euros (25 %)
• 2022 : 15,4 Md€ (25 % en France)
• 2021 : 13,8 Md€ (25 % en France)
• 2020 : 11,4 Md€ (26,3 % en France)
• 2019 : 12,4 Md€ (26 % en France)
Résultat net :
• 2024 : 787 millions d’euros
• 2023 : 931 M€
• 2022 : 923 M€
• 2021 : 913 M€
• 2020 : 550 M€
• 2019 : 554 M€
Implantations :
• 2024 : 79 pays, 1 817 magasins
• 2023 : 78 pays, 1 750 magasins
• 2022 : 72 pays
• 2021 : 70 pays
• 2020 : 71 pays
• 2019 : 57 pays

Principales marques du groupe : Kipsta (football), Offload (rugby), Domyos (fitness), Outshock (boxe), B-TWIN (vélo), Tribord (sports nautiques), Quechua (randonnée), Wedze (ski et snowboard), Simond (escalade et alpinisme), Kalenji (course à pied), Nabaiji (natation), Artengo (sports de raquette), Inesis (golf), Geologic (pétanque, fléchettes, tir à l’arc), Caperlan (pêche), Newfeel (marche sportive), Fouganza (équitation), Oxelo (skate, roller, trottinette, hockey), Olaian (surf et bodyboard), Aptonia (nutrition et soin du sportif), Geonaute (électronique), Solognac (nature et chasse), Orao (optique), Kuikma (padel)

Principaux partenariats football :
• Ambassadeurs : Team Paris 2024, dont Teddy Riner est le capitaine, Teddy Riner (judo), Gaël Monfils (tennis, via la marque Artengo), Jimmy Gressier (athlétisme, via Kiprun), Antoine Griezmann (FRA, via Kipsta)
• LFP : Kipsta, ballon officiel de la Ligue 1 McDonald’s et de la Ligue 2 BKT pour 2022-2027
• Pro League : Kipsta, ballon officiel de la Jupiler Po League, de la 1B Pro League, la Croky Cup et la Supercup pour 2023-2028
• Droits de dénomination du Decathlon Arena - Stade Pierre-Mauroy pour 1,2 M€ par saison sur le cycle 2022-2027
• LOSC Lille (Ligue 1 McDonald’s) : partenaire officiel, 2024-2027
• AS Nancy-Lorraine (Ligue 2 BKT) : équipementier officiel, 2022-2028
• UEFA : Kipsta, ballon officiel de l’Europa Ligue et de l’Europa Conference Ligue pour 2024-2027

Autres partenariats principaux :
• Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : partenaire officiel
• Basketball : Kipsta, du Stade Olympique Maritime Boulonnais (Pro B, depuis 2015), ES Basket Villeneuve-d’Asq - Lille Métropole (LFB), de la Fédération Royale Belge de Basketball
- NBA : via la marque Tarmak, depuis 2020-2029
• Volleyball : Tourcoing VB LM (Ligue B Masculine), Kipsta équipementier depuis 2009-10
• Voile : Tribord, fournisseur officiel de la Fédération Française jusqu’en 202
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• Rugby  : fournisseur des tenues des arbitres des compétitions nationales à XV et à 7 de la FFR
• Cyclisme : Team Cofidis (via la marque Van Rysel), depuis septembre 2021, Decathlon Ag2r La Mondiale Team (2024-2028)
• Biathlon, sponsor du circuit de la Coupe du monde via Decathlon Allemagne, depuis 2021-22
• Tennis : Gaël Monfils (FRA, 2022-2026)

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Catégorie : Distributeurs
Entité(s) affiliée(s) :
- Kipsta
- Decathlon Ag2r La Mondiale Team (SAS France Cyclisme)

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Adresse du siège

Service frais généraux
4 Boulevard de Mons
59650 Villeneuve-d’Ascq France

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Fiche n° 1005, créée le 06/02/2014 à 18:33 - MàJ le 07/08/2025 à 09:54