« Mon parcours a deux fils rouges, le sport et le management. J’ai toujours été chef d’entreprise, qu’elles soient petites, moyennes, grosses, françaises ou internationales… Et à chaque fois, il y avait un lien assez étroit avec le sport. Me proposer la présidence du jury des neuvièmes Trophées Sport & Management a donc du sens », déclare à News Tank Christophe ChenutPrésident @ Christophe Chenut Conseil SAS Christophe Chenut Conseil SAS :• Entrepreneur, manager et investisseur depuis 30 ans, je mets mon expérience et mon réseau à la disposition d’entrepreneurs…
, président du jury 2022 de ces Trophées Sport & Management, le 04/03/2022.
Jean-Luc Sadik, président de TPS Conseil et créateur des Trophées Sport & Management, a lancé la campagne 2022 de ces Trophées le 24/02/2022 (voir catégories ci-dessous). A la présidence du jury, Christophe Chenut succède à Pierre Berbizier et Patrice Hagelauer.
« J’ai travaillé dans un grand nombre d’organisations liées au sport et à son business : des clubs de football, comme le Stade de ReimsActivité : club de football professionnel français
Partenaires majeurs :
• Puma (équipementier) : à partir de 2024-25• Yasuda Group (marketing) : sponsor maillot principal, 2024-2027
• Reims…
, le Paris Saint-GermainActivité : club de football professionnel français
Bureaux administratifs : 53, avenue Emile Zola, 92100 Boulogne-Billancourt
Top sponsors :
• Nike (équipementier) : 20 M€ par an de 2014-15 …
, Évian Thonon-Gaillard, le Stade Rennais FCActivité : club de football professionnel français
Sponsors officiels :
• Samsic (propreté, environnement, emploi, sécurité et services à la personne) : sponsor maillot principal, 2004-2029…
et le LOSC LilleActivité : club de football professionnel français
Régie marketing exclusive :• Sportfive : depuis 2021-22
Partenaires principaux :
• New Balance (équipementier) : depuis 2016-17, 1,6 M€ par…
; des médias avec la direction de L’Équipe ; le sponsoring et les équipementiers avec la direction de Lacoste et aujourd’hui le monde des startups liées au sport où je suis à la fois conseil et investisseur », explique Christophe Chenut, qui répond aux questions de News Tank.
• News Tank, partenaire média BtoB de ces Trophées 2022, rendra compte au cours des prochains mois de l’actualité de cet événement dont le point d’orgue sera la remise des Prix au Sénat ou à l’Assemblée nationale, le mercredi 28/09/2022.
On se situe dans l’inversion du rapport de force entre le dirigeant et ses salariés. Être un bon manager dans le domaine du sport, c’est d’abord accepter que vos collaborateurs dans certains cas, notamment dans les clubs de football professionnels, soient plus connus, plus importants, plus riches, plus indépendants que vous par rapport à l’entreprise qui les emploie. Le pouvoir du patron vis-à-vis de ce type de salariés est globalement inversé.
On le voit bien tous les jours avec la position de certains joueurs qui décident de rester, de partir, de jouer ou de pas jouer, d’aller au conflit et on voit bien que le rapport de force n’est pas le même que dans une entreprise classique. C’est lié au talent et aussi à la médiatisation, à la popularité, au public. Le moindre sujet qui touche un club de football est dans les médias dans la seconde, contrairement à l’actualité d’une entreprise classique.
Je suis un amoureux de la glorieuse incertitude du sport »
Le rapport à l’incertitude est important à gérer. Je suis un amoureux de la glorieuse incertitude du sport et évidemment celle-ci a un impact en positif ou en négatif sur le fonctionnement global et économique des entreprises liées au sport. On le voit aussi dans les médias avec les audiences télé ou la vente des journaux et c’est une évidence pour les organisations comme les clubs qui sont directement impactés par le résultat sportif. Cela peut aussi toucher les sponsors comme le cas de Novak Djokovic et son positionnement personnel par rapport au Covid l’a démontré. On est dans la notion d’impact imprévu, très médiatisée au niveau mondial et qu’il faut savoir gérer du jour au lendemain de façon très particulière.
Avez-vous présidé d’autre jurys avant celui des Trophées Sport & Management ?
J’ai eu l’occasion de présider quelques jurys. Il y a eu le jury publicitaire du Sportel où j’avais remplacé Alain Cayzac, souffrant. En tant que président des anciens de Dauphine, j’ai présidé pendant plusieurs années le Prix « Made in Dauphine » qui récompense les brillants anciens qui ont eu dans l’année une actualité particulière.
Ce jury 2022, c’est un peu comme dans une équipe de foot où les membres sont parfois plus connus que vous. Quelle va être votre façon de le gérer ?
La permanence dans les critères d’évaluation »
J’écouterai mes prédécesseurs, Pierre Berbizier et Patrice Hagelauer pour ne pas être en rupture avec le passé, car je suis très attaché à la permanence dans les critères d’évaluation des lauréats. Pour qu’un trophée ait du sens, il ne faut pas le bouleverser d’année en année. Le cas du Ballon d’Or lorsqu’il y a été repris par la FIFAFédération Internationale de Football Association
(2010 - 2016) a, pour moi, pendant cette période, perdu beaucoup de valeur car on a changé le scrutin et les critères de jugement.
Je serai collégial et à l’écoute »
Je compte donc plutôt m’inscrire dans la continuité, mais il y aura une orientation peut-être un peu plus business, au regard de mon parcours comparé à mes prédécesseurs qui étaient plus dans le coaching ou le management de la partie sportive. D’autre part, le jury est très diversifié en termes de provenance. Il y a les champs de l’entreprise, du sportif, des régions, du national, du sport pro et amateur, avec aussi des anciens lauréats. Donc je serai collégial et à l’écoute de ce jury expérimenté, mais je saurai trancher si besoin.
Quelle sera la place de la crise du Covid dans ces Trophées ?
Le Covid, essayons de ne plus en parler »
On le saura vraiment quand on recevra les premiers projets. Si j’anticipe un peu, la crise des deux dernières années aura forcément une influence avec peut-être des projets profonds de transformation, des projets digitaux, des projets pourquoi pas plus business, car les contraintes économiques auront incité les organisations à passer un cap. Après ça, le Covid, j’ai envie de dire : essayons de ne plus en parler et de passer à autre chose. Espérons que cela soit derrière nous, parce que ça a été quand même effectivement long et pénible. Ce que j’attends surtout, c’est qu’on puisse avoir des jurys en présentiel et une remise des Prix festive. Seul l’avenir nous le dira.
Vous jouez encore au football et au tennis, vous faites du vélo… Qu’est-ce que le sport vous a apporté en tant que manager que vous n’auriez pas appris ailleurs ?
Le sport nous apprend l’humilité »
Le sport nous apprend toujours, quel que soit le sport pratiqué. D’abord il y a l’humilité parce que qu’il y a toujours quelqu’un de plus fort que vous. Et puis il y a des jours où on est bon et des jours où on est moins bon. Le sport apprend aussi à souffrir, à se dépasser et chercher la perfection. Je crois aussi à la dimension collective, même dans les sports individuels.
Le football et le cyclisme que je pratique m’intéressent vraiment, car ils mixent énormément les catégories socioprofessionnelles, les origines et permettent de briser les hiérarchies. Je me souviens des matches de foot que je faisais à L’Équipe avec les journalistes, les ouvriers du livre, les commerciaux et du tournoi de tennis ballon organisé dans l’immeuble. Il n’y avait plus de cadres ou d’employés, plus de patrons ou de coursiers et tout le monde jouait ensemble.
Le sport crée des relations »
Partout où je suis passé, il y a toujours eu des moments de sport, des opérations avec des clients ou avec des salariés. Quand on organisait une rando à vélo, tout d’un coup, tout le monde était sur la même ligne. Ça crée des relations ensuite dans la vie de l’entreprise qui sont différentes mais qui n’empêchent pas chacun de jouer son rôle. Ça brise un peu la glace et ça évacue parfois certaines distances.
Le sport m’a beaucoup aidé dans ma relation avec les collaborateurs des différentes entreprises que j’ai dirigées. Il peut y avoir victoire ou défaite, mais ce n’est pas grave tant que chacun respecte l’autre car tous ont fait un effort.
Christophe Chenut, président du jury 2022 des Trophées Sport & Management, à News Tank, le 04/03/2022
• Ces Trophées récompensent depuis 2013 des projets et des acteurs de terrain qui innovent en mettant le sport au service de la performance sociale, pédagogique, digitale, économique ou stratégique, ou d’un projet personnel professionnel structurant (parcours de reconversion SHN / Sportifs de haut niveau).
Huit Prix issus d’un appel à projets et attribués par le jury
Trophée Acteurs du Sport Professionnel pour les clubs professionnels (nouveauté)
Trophée Reconversion professionnelle des sportifs de haut niveau
Trophée Acteurs du sport / RSE
Responsabilité sociale des entreprises
-RSO
Responsabilité Sociétale des Organisations (entreprises, collectivités, associations…) : contribution volontaire des organisations au développement durable.
Trophée Acteurs du Sport / Business et Développement
Trophée Territoires
Trophée Entreprises
Trophée Startups
Trophée Grandes écoles et universités
Quatre Prix attribués par le « Club des dirigeants »
Trophée du Dirigeant sportif
Trophée du Manager Sportif distingué par le Club des dirigeants et le vote du public
Trophée du Décideur économique
Trophée Engagement et Rayonnement à l’international (nouveauté) parrainé par Boris Diaw
Christophe Chenut
Président @ Christophe Chenut Conseil SAS
Christophe Chenut Conseil SAS :
• Entrepreneur, manager et investisseur depuis 30 ans, je mets mon expérience et mon réseau à la disposition d’entrepreneurs et de managers pour les accompagner dans leur développement.
• Management délégué, levées de fonds, fusion ou adossement, acquisitions, développement commercial en France ou à l’étranger.
• Secteurs de prédilection : bien sûr sport, médias, agences de communication, mode et marques en général, mais tout m’intéresse par nature.